Ce workshop a pour objectif d’explorer la sonification des mouvements d’une performeuse, c’est à dire de transformer ses mouvements en sons. Qu’il s’agisse de capter ses contractions musculaires à l’aide de capteurs ou bien de tenter de tracker sa position dans l’espace, ce workshop est une véritable expérimentation au court de laquelle les participants verront leur ordinateur nourri de données captées en provenance du réel. Nous explorerons alors des techniques de synthèses sonores allant de la création de séquenceurs granulaires à des synthèses plus classiques (AM, FM) et chacun construira ensemble son propre patch Max/MSP pour interpréter les données et les restituer sous forme sonore.
Qu’il s’agisse d’utiliser les données brutes, non lissées, ou moyennées, pour faire varier les paramètres d’un synthétiseur de manière continue ou bien d’utiliser des seuils qui une fois dépassés déclenchent une note, par exemple, l’ensemble de la partition se construit au fil des mouvements et des contractions des muscles de la performeuse.
Cette expérience explorera la notion de limite entre le réel et l’abstrait, entre le son et le geste ; c’est un travail à la bordure des domaines scientifique et artistique.
Ce travail est en relation avec le projet STRUCTURE.LIVE. Il est la réciproque du processus utilisé dans ce dernier qui mettait en œuvre une captation de mouvement sous forme de vidéo qui servent de matière première au live. Le son vient alors perturber la matière vidéo alors que ce workshop figure une matière en mouvement qui vient générer le son.
